Première séance à l’Université Populaire : retour de terrain

L’amphithéâtre était presque plein en ce 3 décembre. Merci à tous de votre curiosité.

De vos questionnements et remarques, se dessinent des pistes de réflexion pour les prochains séminaires parmi lesquelles :

1. La limite des initiatives individuelles : Un changement de société se fait-il par la multiplication des initiatives individuelles et locales ? Le pouvoir du local et du chacun fait sa part, est-il réel, ou n’est-il que le produit de cette société individualiste à laquelle nous tentons de trouver une alternative ?

2. Faut-il y croire pour agir ? En quoi nos représentations des possibilités de faisabilité d’un projet nous conditionnent à essayer, ou à renoncer ? Quelle est la part culturelle de ces réflexes ? Quel est notre rapport au risque, dans une culture de plus en plus obsédée par la sécurité ?

3. Où sont les initiatives collectives ? Bien que les portraits L’Extraordinaire au Quotidien soient basés sur des initiatives individuelles qui deviennent collectives par la transmission que ces individus, nous nous pencherons sur des exemples d’organisation collective (politique, économique, entreprise, etc.)

4. Comment négocier le rapport entre l’envie individuelle et le sentiment que cette envie est broyée par la société ? Comment sortir de cette dichotomie entre l’individu et la société, pour envisager un individu dont l’envie, le désir, le rêve, sont en partie produits par le collectif, et envisager une société où les gestes individuels sont perçus comme des propositions qui peuvent s’étendre et qui ont une valeur bien au-delà de la réussite concrète d’un projet individuel.

N’hésitez pas à m’écrire pour d’autres suggestions. Et au plaisir de vous revoir le 14 janvier 2018 !

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