Sarah Roubato

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Pisteuse de paroles, écouteuse à temps plein, anthropologue, auteur compositeur interprète, bloggueuse, écrivain, Sarah Roubato travaille toujours avec les mots. Elle les écrit, les chante ou les enregistre.

Catherine Gugelmann/Opale Leemage

Quand les routes toutes tracées passent au-dessus des terrains les plus riches, elle n’hésite pas à les quitter et à prendre les tournants. Des grandes écoles françaises aux universités québécoises, des colloques au terrain de recherche, des murs du conservatoire à l’école des bars et des petites scènes, de l’écriture aux portraits sonores, elle ne perd jamais son verbe : exprimer les potentiels.

 

 

Catherine Gugelmann/Opale Leemage

À la recherche d’une littérature incarnée, elle étudie l’anthropologie pendant cinq ans et se rend treize fois au Maroc pour vivre avec les Berbères du Haut Atlas, dont elle apprend la langue et enregistre des milliers de trésors d’oralité. Elle monte des spectacles mêlant chanson et théâtre, s’accompagnant au piano et à la guitare et continue à noircir des cahiers et empile les manuscrits.

Sarah a écrit une centaine d’articles sur son blog sarahroubato.com, où elle questionne les grands enjeux contemporains – notre rapport au vivant, aux nouvelles technologies, à la diversité – par la lorgnette du quotidien et de l’infime. À l’été 2015, elle écrit dans un cahier des lettres adressées à destinataires qui ne peuvent pas répondre. En novembre, une semaine après les attentats du Bataclan, elle écrit sur le blog de Mediapart « Lettre à ma génération : pourquoi je n’irai pas qu’en terrasse ». Ce billet posté sur un groupe Facebook est lu par 1.5 millions de personnes en trois jours, devenant l’article le plus lu de l’histoire du journal. Le recueil Lettres à ma génération (ed Michel Lafon) est son premier livre.

Catherine Gugelmann/Opale Leemage

Depuis deux ans, Sarah met à profit sa méthode anthropologique, son oreille musicale et son amour des mots, en enregistrant des personnes qui réinventent leur métier. Elle crée une série de portraits sonores, L’extraordinaire au quotidien, qu’elle présente dans des veillées d’écoutes collectives. En 2018, elle est invitée par Michel Onfray à donner à l’Université Populaire de Caen un séminaire à partir de ses recherches, Anthropologie des semeurs du changement. Elle s’attelle à de nouveaux manuscrits et organise plusieurs tournées par an auprès de ses lecteurs.

Sur ce site vous trouverez :

Les portraits sonores L‘extraordinaire au quotidien : portraits sonores de gens rencontrés au coin de la rue qui cultivent l’extraordinaire au quotidien

Les entretiens Dans la loge de l’artiste ,  avec des artistes, loin du ton promotionnel, libre et intime.

La chronique Société Des scènes au quotidien, pour saisir derrière les petites scènes de notre quotidien la société que nous faisons.

La chronique Art et société De la scène au quotidien, pour voir comment un artiste nous ramène à notre vie intime et pour voir l’arrière-scène de ces métiers